Une invitation…

Tout commença par un planning transmis par message, accompagné d’un classique « Tu veux m’accompagner? » C’était Malicyel d’Un pied dans les nuages.

L’office de tourisme de Lens-Liévin proposait de découvrir à travers un week-end riche en activités, la fête de la Sainte-Barbe.

… à découvrir l’histoire!

La Sainte Barbara, plus communément appelée Sainte Barbe, protège de la « mâle-mort » c’est-à-dire la mort sans avoir reçu les derniers sacrements, ce qui interdisait aux fidèles d’être enterrés en chrétiens au Moyen-âge.
Ainsi, les patronages de Sainte Barbe les plus connus furent ceux des mineurs, des canonniers et des pompiers.

Elle fut également surnommée « la Sainte du feu ».

… à l’exposition!

La maison syndicale des mineurs, organisait une expositions, constituées d’objets de la mine appartenant aux collectionneurs locaux.
Exposant les objets et leur histoire, ainsi que l’histoire des mineurs et des mines de la région.
Je vous laisse découvrir quelques uns de ces objets en photos ci-dessous.

Direction le quartier de St Amé, où a eu lieu, le 27 décembre 1974 à 6h17, le dernier coup de grisou.

Cet ancien quartier exclusivement mineur, se trouve être le lieu idéal pour une projection commémorative au sein de son église.

Le chœur, devient le lieu d’une expérience esthétique autour des 4 éléments. Air, eau, terre et feu se rencontrent, se confrontent et se mélangent, dans un video mapping immersif faisant écho aux vitraux de l’artiste cambrésienne Judith Debruyn.

… aux animations!

Partout dans la ville, en plus des festivités de Noël, des animations sur le thème du feu et de la mine étaient proposées. Celles-ci allaient du concert aux spectacles de rue (Fanfares, cracheurs de feu, etc…).

… aux illuminations!

En cette occasion spéciale, les jardins de la fac de Lens se sont transformés en un parcours illuminé. Des centaines de bougies et des dizaines de feux allumés, illuminant la nuit et réchauffant les cœurs (et les mains au passage).

… au défilé!

Que serait un hommage sans son défilé? Fort heureusement, nous avons pu y participer.
Même si la météo n’était pas raccord, les sensations y étaient! Et c’est torche dans une main et parapluie dans l’autre que nous avons suivi le cortège, se dirigeant, presque silencieusement, bercé par le crépitement des feux, vers la prochaine étape…

… au spectacle!

Les feux, jusqu’alors tirés par les marcheurs (heureusement pas blancs), s’arrêtèrent sur une petite place, sur laquelle trônait un bûché qui n’allait pas tarder à s’enflammer, pour le plus grand plaisir des centaines d’yeux présents.

S’en suivi un magnifique spectacle en hommage aux mineurs de la région, ayant, pour certains, laissé leur vie dans les mines.
Huit corbeilles métalliques, similaires à celles tirées durant le défilé, sont disposées sur une roue puis enflammées. Les pyrotechniciens font alors tourner la roue pendant qu’un feu d’artifice éclate…

Cette tant belle que folle journée se clôt les lèvres posées sur un bon vin chaud, non loin du feu, avant de reprendre la route.