Un peu d’histoire

En plus de l’article sur la Sainte Barbe que vous pouvez découvrir dès maintenant, l’office de tourisme de Lens-Liévin nous a permis d’assister à l’exposition mettant la Pologne à l’honneur. Pour information, cette exposition reste visible au Musée du Louvre-Lens jusqu’au 20 janvier 2020.

L’année 2019 marque le centenaire de la signature, le 3 septembre 1919, de la convention entre la France et la Pologne « relative à l’émigration et à l’immigration », qui entraîne l’arrivée massive de travailleurs polonais en France et plus particulièrement dans le bassin minier du nord du pays.
Pour commémorer cet événement marquant pour l’identité du territoire, le musée du Louvre-Lens propose une grande rétrospective sur la peinture polonaise du 19e siècle, avec la collaboration étroite du musée national de Varsovie.

L’histoire en photos

La première partie de la visite porte sur le travail de Kasimir Zgorecki, un chaudronnier de formation qui quitta la Ruhr en 1922 pour s’installa à Rouvroy, dans le Pas-de-Calais.
Il travaillera 6 mois dans les mines avant de s’intéresser à la photographie.
Formé par son beau-frère photographe dont il finira par reprendre l’atelier en 1924.

Des photos d’identité au portrait de familles, en passant par l’auto-portrait, son travaille retrace la vie et les coutumes de la communauté polonaise en France.
Il transmettra ainsi sa passion à ses fils, un qui reprendra son atelier dans les années 70, un autre qui ouvrira son propre salon dans la région.
Je vous invite à aller voir cette exposition gratuite qui en vaut clairement le coup d’œil.

Des photos, mais aussi des tableaux

En vous rendant au musée du Louvre-Lens en ce moment, vous y découvrirez également, une exposition de tableaux, retraçant une partie de l’histoire de la Pologne, divisée entre l’Empire russe, l’Empire autrichien et le Royaume de Prusse.

On y voit la vision qu’ont les artistes polonais de cette période, et leur façon de créer une identité polonaise, au milieu de chaos diplomatique.

Le tableau de Dzielo Jana Matejki, représentant Rejtan se jetant à terre devant Polinski (aristocrate « vendu » à la Russie, ici en rouge) alors qu’il appelle les soldats russes (placés volontairement à l’Est du tableau).
L’action de Rejtan faisant référence au dicton « il faudra d’abord me passer sur le corps » alors que certains aristocrates polonais invitent les armées russes, déjà aux portes du pays, à s’emparer de la Pologne.

Entre deux époques

Alors que l’exposition relate des faits des siècles derniers, la connexion à notre époque est quant à elle initiée par des bornes interactives.
Par de petits jeux de recherche, on prendra connaissance d’un lieu, de son histoire et du tableau qui le représente.

La Pologne mais pas que…

Bien entendu, il vous sera également possible de faire un tour dans les galeries du temps pour admirer les œuvres retraçant l’Histoire de l’Homme.

Retour au 21e siècle:

Après une journée bien chargée, arrêt aux stand et découverte, par la même occasion de l’hôtel du Louvre-Lens.

Accueil impeccable, super confort… Rien à dire, l’hôtel est complet (sauna, salle de sport, billard, restaurant, …) , on y resterait presque non-stop.